Trouvaille de la semaine : Subaru Baja 2003
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Qui aurait cru que le Subaru Baja, cette version à boîte de chargement de l’Outback boudée par le public nord-américain, se vendrait à une somme aussi élevée que 6 995 $ seize ans après son arrivée sur le marché?
Cette trouvaille de la semaine dénichée sur autohebdo.net compte d’ailleurs plus de 317 000 km au compteur, une sacrée distance pour un véhicule de ce prix. Peut-être est-ce aussi dû au fait qu’il est le seul actuellement en vente sur autohebdo.net au moment d’écrire ces lignes.
La seule camionnette de l’ère moderne de Subaru n’a vraiment pas connu autant de succès que la familiale Outback à cause notamment de son prix élitiste à l’époque, mais également parce que la boîte de chargement n’était pas très logeable… du moins pour les habitués des « pickups » américains!
On peut aussi ajouter à ce succès mi-figue mi-raisin le fait que l’Outback était tellement bonne – et plus abordable dans la plupart des livrées – qu’il était inutile de considérer le modèle Baja. Finalement, la silhouette du modèle ne faisait vraiment pas l’unanimité en 2003 et 2004, les seules années où la camionnette nipponne a été officiellement commercialisée au pays. Le seul point positif pour les propriétaires actuels du Baja est qu’il est rare sur le marché.
Dans le cas qui nous intéresse, le Subaru Baja est équipé du groupe motopropulseur le plus répandu, soit un 4-cylindres à plat de 2,5-litres doté d’une puissance de 165 chevaux et d’un couple de 166 lb-pi, accouplé à une boîte de vitesses automatique à quatre rapports. Bien entendu, le rouage intégral légendaire de la marque fait partie de la formule. Les puristes rétorqueront qu’il existe une livrée encore plus intéressante, soit celle équipée du moteur turbocompressé accouplé à une boîte manuelle, mais bon, cette version n’est pas disponible dans ces pages pour le moment.
Malgré tous les kilomètres parcourus, ce Baja semble en très bon état, les photos qui montrent une carrosserie qui ne semble pas encore attaquée par la rouille, véritable fléau sur cette génération du modèle, exception faite à l’extrémité du capot, à la jonction avec le pare-chocs avant.
Le même constat s’applique à l’habitacle qui ne présente aucune usure prématurée, si on exclut le volant gainé de cuir qui montre des signes de fatigue, ce qui est tout à fait normal après tout ce temps sur la route! La beauté de ces modèles Baja, c’est qu’ils venaient avec un niveau d’équipement élevé. On y retrouve donc une sellerie de cuir… pour quatre occupants seulement, puisque la section médiane de la banquette est recouverte d’un porte-gobelet et d’un espace de rangement. Les sièges chauffants à l’avant sont également inclus, tout comme le siège électrique côté conducteur, le régulateur de vitesse, le lecteur DC, les antibrouillards, le pare-brise chauffant (pour les essuie-glaces et j’en passe!
À l’arrière, la boîte de chargement de 1,1 mètre par 1,2 mètre de largeur n’est clairement pas conçue pour les entrepreneurs, mais grâce à cette doublure en plastique, on peut y déposer des objets sans craindre qu’ils se salissent à cause des intempéries. Aussi, Subaru avait prévu contourner le manque de volume de la boîte en l’allongeant grâce au hayon ouvert qui a même la particularité de venir avec un panneau repliable pour la plaque d’immatriculation… pour des raisons légales!
Le constructeur proposait aussi un arceau en aluminium pour faire passer la longueur de la boîte de chargement à 1,5 mètre, en ouvrant le hayon bien sûr, mais celui-ci ne semble pas faire partie de l’équipement de cet exemplaire. Mais, ce n’est pas tout, puisque le Baja vient également avec le système Switchback qui, une fois la banquette de deuxième rangée repliée, autorise le chargement d’objets encore plus longs grâce à l’ouverture amovible entre la boîte de chargement et l’habitacle.
Bref, le Subaru Baja, en plus d’être convoité par les mordus de véhicules rares, est un véritable couteau suisse à cause de son côté utilitaire. Et ce qui est bien, c’est que les composantes pour l’entretien sont les mêmes que celles de la version Outback de l’époque.

