L’Infiniti QX55 2022 fait son entrée dans le monde des coupés
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Le constructeur Infiniti s’inscrit enfin à la catégorie des VUS coupés, et ce, même si c’est un peu à l’ancêtre de ce nouveau modèle qu’on doit cette catégorie un peu moins utilitaire des VUS coupés. En effet, c’est à l’Infiniti FX lancé en 2003 que revient le titre de premier utilitaire au design coupé, quoiqu’en disent BMW avec son X6 à cause de son hayon de type fastback, contrairement à celui à peine plus vertical du modèle nippon.
Peu importe lequel des modèles est le pionnier, la division luxueuse du groupe Nissan ajoute ce nouveau modèle baptisé QX55 à sa gamme à partir de l’année-modèle 2022, les premiers exemplaires du multisegment sport qui sont attendus au printemps 2021.
Comme prévu, le QX55 est une variante plus « sportive » du QX50 introduit en 2019 chez nous, du moins par sa coupe plus aérodynamique et quelques autres détails comme les jantes de 20 pouces livrées d’office sur toutes les livrées du modèle. Sur le QX50, certaines variantes sont équipées de sabots de 19 pouces.
C’est vrai que le QX55 reprend plusieurs détails de son équivalent plus sage, le QX50, mais à cause de sa vocation « sportive », le QX55 se voit confier un bouclier plus agressif, à commencer par cette calandre chromée agrémentée de cette bande noire lustrée, ce qui donne l’illusion d’élargir l’ouverture sous celle-ci. De nouvelles insertions en plastique noir lustré sont ajoutées de part et d’autre afin de mieux intégrer les antibrouillards.
De profil, la fenestration en forme d’amande est l’élément de design le plus marquant de cette nouvelle addition à l’alignement Infiniti. Quant à la portion arrière, elle respecte également la philosophie imposée par le QX50, mais avec une nouvelle signature au niveau des feux de position éclairés par des diodes électroluminescentes. Notez également ce pare-chocs arrière exclusif.
Sous le capot, les ingénieurs d’Infiniti n’ont pas cherché à reprendre le moteur V6 biturbo de 3,0-litres pour donner plus de pep au multisegment sport. Non, c’est toujours le fameux moteur 4-cylindres turbo à taux de compression variable d’une cylindrée de 2,0-litres qui trône entre les deux roues avant. Ce dernier livre toujours 268 chevaux et 280 lb-pi de couple, à l’instar de son équivalent à toit « plat ». La boîte de vitesses est toujours la même unité à variation continue (CVT), celle-ci étant reliée aux quatre roues motrices.
Le constructeur n’a pas dévoilé de clichés de l’habitacle, mais annonce tout de même les mêmes attributs que dans le QX50, dont l’arrangement à deux écrans en plein centre du tableau de bord. La recharge sans fil via le système Apple CarPlay ainsi qu’une multitude de ports USB pour le système Android Auto font partie de l’équipement, tandis qu’une chaîne audio Bose à 16 haut-parleurs est disponible via le carnet des options.
Rendez-vous au printemps pour un premier essai du multisegment coupé.

