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Le constructeur Subaru a pris le taureau par les cornes lors de son passage au Salon de l’auto de New York cette année. La familiale Outback est passé sous le bistouri et le moins que l’on puisse dire, c’est que la nouvelle apparence risque de faire couler beaucoup d’encre.
De simple familiale Legacy surélevée à ses débuts, l’Outback n’a jamais cessé de grandir au fil des années, mais cette fois, il est permis de se demander ce qui a pris aux designers de la marque, eux qui sont réputés pour leur conservatisme. La septième génération du modèle semble vouloir se détacher de sa formule « voiture plus haute » au profit de ce look résolument plus robuste en apparence.
La nouvelle Outback a presque des airs de Forester allongé avec ses contours d’ailes en plastique contrastant et ce museau plus vertical que jamais. Les plus observateurs auront peut-être remarqué la nouvelle configuration de l’éclairage avant, les feux de jour qui sont dorénavant placés plus haut que les phares. La grille de calandre, quant à elle, est plus massive également.
On peut d’ailleurs conclure la même chose avec la portion arrière du véhicule avec ce « monofeu » aux diodes électroluminescentes et tout ce plastique ajouté, autour de la lunette arrière, du pare-chocs avec les lettres S-U-B-A-R-U et même des rails de toit plus solides que par le passé. En effet, ceux-ci sont capables de supporter une charge de 363 kg lorsque le véhicule est immobilisé, ou 100 kg lorsque le véhicule est en mouvement.
Les stratèges de Subaru ont également apporté des changements à la version Wilderness de l’Outback. Les nouvelles proportions de la familiale sont maintenues, mais il y a des distinctions difficiles à manquer. La grille de calandre par exemple est traversée par les lettres S-U-B-A-R-U, une manière de faire empruntée aux constructeurs américains avec leurs camionnettes conçues pour la conduite hors route. Les antibrouillards sont aussi plus imposants que ceux installés sur l’Outback plus conventionnelle. Notons également l’autocollant noir mat sur le capot, ainsi que les détails de couleur cuivre anodisé ici et là.
La bande centrale au chapitre du feu arrière est elle aussi exclusive au modèle WIlderness, tout comme sa garde au sol plus haute que celle des autres variantes. Les jantes de couleur noir mat ont un diamètre de 17 pouces et celles-ci sont enveloppées par des pneus tout-terrain. Sur les livrées plus cossues, des jantes de 19 pouces seront offertes.
La métamorphose se poursuit bien entendu à l’intérieur avec une planche de bord qui n’a plus rien à voir avec les modèles du moment chez Subaru. En fait, il y a désormais une présence « Toyota » lorsqu’on jette un regard sur le design de cette nouvelle génération du modèle. Le volant demeure familier, certes, mais derrière, l’écran d’information numérique (12,3 pouces) est joint par ce cadre qui intègre un nouvel écran tactile de 12,1 pouces de largeur qui est également placé à l’horizontale. Les principales commandes quotidiennes sont regroupées sous la paire de buses de ventilation au centre. Mentionnons aussi la présence des versions sans fil d’Apple CarPlay et d’Android Auto, ainsi que d’un système de navigation de type hybride.
Subaru a tout de même songé au confort des passagers avec de nouveaux sièges anti-fatigue et un habitacle plus silencieux de 10 %, selon les dires de la marque. Au niveau de la sécurité, le système EyeSight est le plus récent (avec trois caméras frontales, des capteurs radars et même un volant haptique), lui qui introduit pour la première fois l’assistance d’arrêt d’urgence avec sélection de voie sécuritaire. Les autres fonctions d’EyeSight sont toujours au programme.
Sous le capot, l’Outback ne change pas, au grand désarroi de ceux et celles qui prônent l’électrification de l’automobile. Le 4-cylindres à plat atmosphérique de 2,5-litres de cylindrée livre une puissance de 180 chevaux et un couple de 178 lb-pi et travaille de concert avec une boîte de vitesses à variation continue et le rouage intégral de série. L’option plus vitaminée revient avec le bloc 4-cylindres turbo à plat de 2,4-litres de cylindrée, lui qui livre toujours une puissance plus appropriée de 260 chevaux et un couple de 277 lb-pi. Ce moulin fait lui aussi équipe avec la même transmission et quatre roues motrices.
Les premiers exemplaires de la célèbre familiale sont attendus plus tard cette année. On connaîtra les tarifs de l’édition 2026 quelque temps avant le début de sa commercialisation.