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L’industrie automobile priorise le format utilitaire depuis plusieurs années déjà, mais heureusement pour ceux et celles qui préfère la coupe plus classique d’une berline, il y a encore quelques choix. Plus tôt cette semaine, à l’occasion du Salon de l’auto de Shanghai en Chine, Lexus a dévoilé sa toute nouvelle berline intermédiaire ES, qui portera le millésime 2026, et ce, même s’il faudra attendre avant de voir les premiers exemplaires au Canada.
Au-delà de cette nouvelle silhouette qui s’approche un peu plus de celle d’un coupé sport, c’est surtout le passage à l’électrification complète qui retient l’attention ici. En effet, la berline ES sera donc offerte avec une motorisation électrique avant (ES 350e) ou deux motorisations (ES 500e). En revanche, l’aile luxueuse maintient tout de même une option hybride au sein de la gamme, celle-ci portant l’appellation ES 350h.
Cette dernière sera mue par le 4-cylindres atmosphérique de 2,5-litres de cylindrée accouplé à la technologie hybride de la marque et une boîte de vitesses à variation continue. Notez également que la berline sera équipée de série du rouage intégral. Pour l’instant, on ne connaît pas les chiffres de puissance ou de couple nord-américains pour cette nouvelle berline, Lexus qui précisera sans doute ces informations au cours des prochains mois. À titre indicatif, la version prévue pour le marché chinois a droit à une puissance de 244 chevaux.
Du côté électrique, la variante ES 350e sera uniquement munie d’un moteur électrique à l’avant. Encore une fois, il faudra attendre une confirmation de la part de Lexus Canada, mais l’ES 350e qui fera bientôt son entrée en Chine hérite d’une puissance de 221 chevaux et d’une autonomie entre les recharges de 685 km. Précisons que cette distance a été obtenue avec la méthode de calcul très optimiste du marché chinois.
De son côté, la livrée ES 500e se montre plus intéressante avec sa puissance combinée de 338 chevaux, quoique l’autonomie est plus courte avec une estimation pour la Chine de 610 km.
En Chine, une quatrième version de la berline est disponible (ES 300h), mais celle-ci ne viendra pas au Canada.
Comme la plupart des modèles du groupe Toyota, la berline ES repose sur la plateforme globale TNGA GA-K, quoique celle-ci a été modifiée pour accueillir les deux types de motorisations. Les ingénieurs de la firme ont toutefois voulu donner une touche de sportivité à la berline avec une suspension multibras à l’arrière, une première dans l’histoire du modèle. À l’avant, une configuration de type Macpherson est retenue.
La nouvelle berline est également plus longue que le modèle précédent (+165 mm), un commentaire qui s’applique aussi à son empattement (+80 mm). Et puisque nous vivons à l’ère des VUS, l’assise des sièges a été placée plus haute pour faciliter l’entrée à bord. La planche de bord de cette nouvelle ES est bien entendu de nouvelle facture, les designers qui surnomme cette approche Clean Tech x Elegance. La coupe de celle-ci est en effet assez simple avec comme seul artifice cet écran tactile de 14 pouces au centre et l’affichage numérique de 12,3 pouces derrière le volant. La console centrale, le minuscule levier de la boîte de vitesses et les commandes du quotidien sont également regroupées sous l’écran central.
On en apprendra certainement plus au sujet de la nouvelle Lexus ES 2026 au fil des prochains mois, mais deux éléments ressortent : le constructeur demeure attaché à ses voitures et l’électrification s’accélère dans le camp Lexus.