Résumé
Le millésime 2026 du Toyota bZ devrait attirer beaucoup plus de consommateurs, grâce aux améliorations.

Après la refonte importante dévoilée pour le Subaru Solterra à New York il y a quelques semaines à peine, voilà que le jumeau non identique a aussi droit à un remaniement important pour 2026. Tellement en fait que le bZ4X s’appelle désormais bZ pour l’année qui vient.

La silhouette du tout premier utilitaire 100 % électrique de Toyota ne change pas en revanche. Mais, les designers de la marque ont tout de même voulu que la nouvelle version du bZ soit plus homogène dans ses livrées plus cossues. En effet, à l’instar de son équivalent Subaru, il est désormais possible d’obtenir des contours d’ailes avant de la même couleur que la carrosserie. Cette option est livrable sur les livrées du modèle dont la couleur est Métal Lourd, Vent frais Blanc Nacré ou Noir.

Les autres options de couleur vont poursuivre leur route avec des contours d’ailes en plastique noir mat. La gamme bZ 2026 se compose désormais des livrées XLE (2RM), XLE 4RM et Limited 4RM.

En ouverture, la version XLE à traction s’adresse à un auditoire qui ne recherche pas nécessairement une autonomie prolongée ou une puissance à tout casser. En effet, le Toyota bZ XLE se contente d’une batterie d’une capacité de 57,7 kWh, d’une autonomie de 378 km et de 168 chevaux sous le pied droit.

Heureusement, la variante à rouage intégral se montre plus alléchante avec une distance possible de 460 km entre les recharges (XLE 4RM) grâce à sa batterie d’une capacité de 77 kWh. La puissance du bZ dans ce cas-ci passe quant à elle à 338 chevaux, une hausse marquée par rapport aux 214 chevaux du modèle sortant.

Notons aussi la présence du port NACS (pour North American Charging Standard), ce qui le rend accessible au plus grand réseau de bornes sur le continent. Le nouveau bZ serait, nous dit-on, également capable de passer de 10 à 80 % de son énergie en trente minutes environ.

Les deux essieux motorisés du bZ ont bénéficié d’améliorations pour 2026, comme ces nouveaux semiconducteurs au carbure de silicium qui contribue à rehausser le niveau de puissance.

À l’extérieur, outre le fait qu’il est désormais possible d’agencer les contours d’ailes à la couleur du véhicule, il y a tout de même quelques nouveautés dignes de mention. Pensons notamment à ce nouveau museau qui reprend sans surprise le thème lumineux des modèles plus récents de la marque comme la Prius par exemple. Les blocs optiques restent, quant à eux, logés sous cette bande lumineuse aux DEL. Il y a aussi de nouveaux designs pour les jantes, d’un diamètre de 18 pouces (XLE 2RM et XLE 4RM) ou 20 pouces (Limited 4RM). À ce sujet, le diamètre plus important fait fondre l’autonomie du multisegment qui descend à 430 km dans ce cas-ci.

Dans l’habitacle, on sent que les concepteurs ont passé beaucoup de temps à peaufiner ce qui était déjà en place. On remarque très rapidement le double pavé de recharge par induction qui peut ainsi charger deux téléphones en même temps. Le nouvel écran tactile central est lui aussi plus vaste que l’an dernier avec 14 pouces en diagonale. Du matériau souple remplace le plastique dur du bZ4X sortant, tandis que ce choix de 64 couleurs ambiantes dans l’habitacle s’assure d’injecter un peu de couleur à cet environnement plutôt sombre. Plus difficiles à repérer, les nouvelles palettes montées derrière le volant servent à activer – et ajuster – la récupération d’énergie au freinage.

Le système X-MODE va équiper les variantes à quatre roues motrices, ce dernier donnant plus d’options à son conducteur lorsque les conditions routières se détériorent. Le bZ, aussi étonnant que cela puisse paraître, a également une fonction Multi-Terrain, ainsi qu’une assistance en descente. Qui plus est, la capacité de remorquage est de 3 500 lb, lorsqu’il s’agit d’une version 4RM.

Le nouveau modèle devait atterrir dans les concessions du pays dans la deuxième moitié de 2025, tandis que les prix de ce millésime 2026 seront connus un peu plus tard. Parions que les améliorations seront bénéfiques pour les ventes du modèle qui était boudé par plusieurs à cause de son autonomie limitée, notamment.

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Ayant étudié en journalisme à l’Université de Montréal, Vincent Aubé a décidé de joindre l’utile à l’agréable en consacrant sa carrière à couvrir tout ce qui a quatre roues et un volant.