Les meilleurs véhicules hybrides à se procurer en 2025
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S’il y a une catégorie de véhicule qui a davantage le vent dans les voiles depuis quelques mois, voire près d’une année, c’est bien celle des modèles hybrides. L’appétit des consommateurs canadiens pour les solutions électriques demeure bon, mais certains constructeurs avaient prévu qu’ils seraient un peu plus affamés, si bien qu’on a dû revoir certaines prévisions, pour ne pas dire certaines provisions.
Ajoutez à cela un contexte économique où l’incertitude règne, principalement en raison de la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump, sans compter que les rabais à l’achat de modèles tout électriques ne sont plus les mêmes. Vous avez là une partie des explications pour lesquelles les consommateurs cherchent d’autres solutions plus abordables.
Et les modèles hybrides leur en procurent. Leur prix d’achat est aujourd’hui sensiblement le même que celui de versions à essence, et les économies à la pompe qu’ils proposent demeurent importantes. Enfin, pour certains qui ne sont toujours pas prêts à faire le saut à l’électrique, pour quelques raisons que ce soit, l’hybridité représente un premier pas vers un avenir plus… vert.
La bonne nouvelle, c’est que le nombre de propositions hybrides n’a fait que croître sur le marché ces dernières années, si bien que le choix n’a jamais été aussi intéressant. C’est parfait pour le consommateur, mais ça peut rendre la sélection du bon modèle un peu plus difficile.
Afin de vous aider à faire le bon choix, voici quelques-uns des modèles hybrides les plus intéressants sur le marché, à commencer par le véhicule qui a été choisi comme le grand gagnant de la catégorie par notre équipe de journalistes, qui se compose d’une vingtaine d’essayeurs.
Gagnante : Toyota Prius




Lorsqu’un chef cuisinier peaufine sa recette sur plus d’un quart de siècle, on peut s’attendre à ce que celle-ci soit réussie. C’est un peu ce que l’on a avec la Toyota Prius, qui est sur le marché depuis 25 ans. Si d’autres systèmes hybrides se montrent efficaces à travers l’industrie, aucun ne l’est plus que celui de Toyota, ce qui donne une longueur d’avance aux propositions de ce constructeur.
En prime, la Prius jouit d’une cote de fiabilité largement supérieure à la moyenne, un autre détail qui milite en sa faveur. Mais il y a un autre facteur qui fait que ce modèle s’est imposé auprès de notre panel; sa conduite. Oui, vous avez bien lu !
Longtemps, si l’efficience de la Prius était reconnue de tous, l’ennui mortel proposé par sa conduite l’était tout autant. Avec la génération précédente, on a fait un pas en avant, mais c’est avec l’actuelle qu’on a enfin réussi à marier l’agrément de conduite à la formule hybride. La Prius propose une direction beaucoup plus précise et offre un ressenti clair à celui ou celle qui prend le volant, si bien qu’on se plaît aux commandes. Sur une route sinueuse, plutôt que de se donner mal au cœur en conduisant de façon un peu trop agressive, on prend plaisir à le faire. Et côté puissance, sans être une candidate pour les courses d’accélérations, les quelque 200 chevaux livrés par la mécanique 4-cylindres de 2,0-litres effectuent le travail. Cette prestation passe même à 220 chevaux avec la variante hybride rechargeable, qui va adopter le nom PHEV cette année, en remplacement de Prime (voir notre article sur les modèles PHEV).
En prime, sans vouloir faire un mauvais jeu de mots, vous profitez avec la Prius vendue au Canada d’une configuration à traction intégrale, ce qui est intéressant pour l’utilisation du modèle l’hiver. Il est seulement dommage que Toyota n’ait pas daigné offrir la version à traction. La consommation combinée du modèle à rouage intégral est de 4,8 litres aux 100 km, alors qu’un modèle animé seulement par les roues avant affiche une moyenne de 4,2 litres. Le volume de ventes aurait certes été plus faible, mais cela aurait représenté une option encore alléchante pour les consommateurs en fait de prix et de facture d’essence, surtout que pour plusieurs, la conduite d’un véhicule à traction n’est pas une inquiétude l’hiver venu.
Bref, si la Prius était sur votre liste, sachez que vous allez faire un très bon achat, et surtout, un achat que vous ne regretterez pas.
Autre choix : Toyota RAV4 hybride




Il ne faudrait pas s’étonner de retrouver d’autres produits Toyota sur notre liste des meilleurs achats de véhicules hybrides. Le VUS RAV4 est l’utilitaire le plus vendu en Amérique du Nord. Un si grand nombre de consommateurs ne peut pas être dans l’erreur. Ce qui est peut-être le plus intéressant avec ce modèle, c’est que vous profitez de tous les avantages d’un utilitaire, mais avec la consommation d’une sous-compacte, soit 6,0 litres aux 100 kilomètres. Le confort, la fiabilité, les commodités, l’espace de chargement, tout y est.
Attention, toutefois, il faut savoir que le RAV4 va complètement changer de poil pour 2026. Certains voudront attendre l’arrivée du nouveau modèle, mais sachez que si vous pensez pouvoir vous contenter de la cuvée actuelle, il y aura peut-être de bonnes affaires à réaliser avec le modèle sortant à l’arrivée du nouveau. On dit bien peut-être, car avec Toyota, les cadeaux sont plus rares.
Autres choix : Toyota Corolla hybride et Camry hybride




Pour en finir avec Toyota, regroupons les deux berlines hybrides de la gamme, soit un modèle compact et un autre de taille intermédiaire. Dans le cas de la Corolla, elle n’a plus besoin de présentation. Avec une cote moyenne de 4,7 litres aux 100 kilomètres, elle vous permet vraiment de rouler à petits frais, surtout que son entretien est tout sauf ruineux sur le long terme.
Quant à la Camry, entièrement nouvelle pour 2025, elle n’est désormais proposée qu’en configuration hybride et elle se montre plus intéressante que jamais. L’appétit en carburant est aussi minime, soit 4,9 et 5,1 litres aux 100 km, respectivement pour la version à traction (SE) et les autres de la gamme.
Il n’y a pas de mauvais choix ici.
Autre choix : Ford Maverick hybride




Il n’y a pas que chez Toyota qu’on produit des véhicules hybrides intéressants, il faut le dire. Un bel exemple se trouve chez Ford avec la camionnette Maverick, dont la mécanique hybride, livrée de série avec trois des variantes au menu, vient proposer des économies de carburant substantielles.
Concrètement, la cote est annoncée à 5,6 litres aux 100 km en ville, 7,1 litres sur l’autoroute. Pour un pickup qui peut servir une entreprise, voilà qui est révolutionnaire.
Et pour 2025, une excellente nouvelle alors que Ford va enfin proposer le mariage entre sa technologie hybride et le rouage intégral. Cela ne fait grimper la consommation que de quelques dixièmes de litres (5,8 litres en ville plutôt que 5,6 litres), mais vient offrir encore plus de possibilités aux acheteurs. L’une d’elles est la capacité de remorquer maintenant jusqu’à 4000 livres avec l’ensemble de remorquage; c’était limité à 2000 livres avant avec la variante hybride à traction.
La charge utile est à 1500 livres. Bref, une camionnette compacte hyper pratique, agréable à conduire et peu ruineuse à rouler.
Des bémols ? Le modèle a été rappelé 25 fois depuis son arrivée au Canada en 2021 comme modèle 2022. Plusieurs rappels sont mineurs et la situation est mieux depuis 18 mois. N’empêche, il faut être prudent ici avec les engagements à long terme. Aussi, même si Ford clame (avec raison) qu’elle vend la camionnette la moins chère sur le marché, le prix du Maverick a grimpé d’environ 10 000 $ depuis son arrivée il y a quatre ans. Calculez 35 000 $ maintenant comme coût initial.
Autre choix : Honda Civic hybride




Honda nous a ramené des modèles hybrides ces dernières années avec l’Accord et la Civic, en plus d’ajouter le CR-V. La technologie du constructeur japonais diffère de celle de Toyota, mais demeure néanmoins très efficace. Et Honda pousse beaucoup la vente de ses solutions hybrides. La Civic, qui n’a plus besoin d’être présentée comme un bon achat, car c’est maintenant acquis dans l’esprit de tous, est assurément une voiture intéressante en configuration hybride. Cependant, on vous invite à faire des calculs, car si l’écart à la pompe s’annonce à 3,0 litres aux 100 kilomètres pour la conduite en ville, il n’est que de 0,9 litre aux 100 km pour celle réalisée sur l’autoroute. Il faut débourser au bas mot 6000 $ de plus pour une version hybride (plus équipée), ce qui fait que l’acquisition de cette variante peut être ou ne pas être une bonne affaire. Évaluez bien votre situation.
Du reste, le produit est un modèle d’efficacité.
Autres choix




Plusieurs autres véhicules méritent d’être considérés dans la catégorie des hybrides. C’est le cas des petits VUS chez Kia, surtout le Niro, avec une moyenne de consommation de 4,5 litres aux 100 km.
Chez Mazda, le CX-50 se décline désormais en configuration hybride, fruit d’un partenariat avec Toyota. Considérant que ce modèle est plus agréable à conduire, vous allez peut-être trouver le meilleur des deux mondes ici. Notez que la commercialisation du modèle chez nous est temporairement menacée en raison des contre-tarifs imposés par le Canada sur les véhicules fabriqués aux États-Unis, en réponse aux tarifs de Donald Trump.
Enfin, chez Subaru, nous avons droit à une nouveauté hybride cette année avec le Forester. Il faudra voir de quelle manière ce modèle va se débrouiller sur le marché, mais la réponse initiale du public donne lieu de croire qu’on a une future vedette entre les mains ici.