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Lancé en 2012, le Mazda CX-5 a su traverser les années sans trop de modifications à sa formule originelle. Le CX-5, rappelons-le, était le premier VUS de taille compacte entièrement imaginé par Mazda après la séparation de son partenaire Ford avec qui il a produit le tandem Ford Escape/Mazda Tribute pendant plus d’une décennie, notamment.
Treize ans plus tard, Mazda nous offre enfin une deuxième génération du modèle, après plus de 300 000 ventes du véhicule au Canada et plus de 4,5 millions d’unités vendues dans le monde. Malgré l’introduction de multisegments plus modernes au fil des saisons, c’est le CX-5 qui est demeuré au sommet des ventes de la marque, un fait d’armes qui en dit long sur l’importance du seul modèle portant l’ancienne appellation unitaire, contrairement aux plus récents CX-30, CX-50, CX-70 et CX-90.
Une nouvelle définition du design Kodo
Le langage Kodo, c’est le CX-5 qui l’a introduit au début de la décennie précédente et force est d’admettre que les premiers coups d’œil sur cette livrée 2026 confirment que l’approche privilégiée par les concepteurs ne s’éloigne pas trop du modèle sortant. Cette fois, on parle désormais du « concept d’équipement portable » – wearable gear en anglais — pour décrire la nouvelle robe du populaire VUS.
On reconnaît aussi quelques traits de famille avec les plus imposants CX-70 et CX-90, principalement à l’avant avec cette grille de calandre à l’angle inversé. À ce chapitre, on dénote aussi une signature révisée des feux de jour et une portion inférieure du bouclier de nouvelle facture. Le fait que la calandre soit positionnée sur un angle inversé donne également l’impression d’avoir un capot plus plat et plus long que par le passé, soit exactement ce que cherchait le constructeur avec ses utilitaires plus grands.
Qui dit nouvelle génération dit aussi nouvelle silhouette latérale avec des contours d’ailes sculptés et des jantes redessinées d’un diamètre de 19 pouces sur les photos fournies par le constructeur. Le fait que le CX-5 soit plus long de 4,5 pouces avec un empattement plus long de 3 pouces change aussi la donne quand on pose un regard sur le flanc du modèle. Cette impression est également accentuée par cette verticalité au chapitre du pilier C et même du hayon. Clairement, les critiques à propos du volume utilitaire ont été entendues.
Tout à l’arrière, la signature des feux aux DEL se marie beaucoup mieux aux plus récentes créations de la marque, tandis que l’écusson habituel en plein centre du hayon a été remplacé par les lettres M-A-Z-D-A, une stratégie qui pourrait en principe s’étendre à d’autres modèles dans les années à venir.
Un 4-cylindres atmosphérique et…
Sous le capot, les motoristes de Mazda n’ont pas cherché à remplacer le 4-cylindres de 2,5-litres de cylindrée d’une puissance de 187 et un couple de 185 lb-pi. Le vaillant bloc, malgré son âge de conception, a été révisé pour offrir une meilleure réponse, mais également une conduite plus relaxante lorsque la situation le permet. Mais, ce n’est pas tout, car d’ici 2027, le CX-5 pourra être commandé avec une option hybride faisant appel à la famille de moteurs SkyActiv-Z de Mazda et un nouveau système hybride. Ici, l’histoire ne dit pas quel a été l’apport du partenaire Toyota dans le développement de cette variante électrifiée. Notons également le retour de la boîte de vitesses automatique à six rapports, l’unité qui a fait ses preuves au fil du temps. Quant au rouage intégral iActiv, il est livré de série sur toutes les versions du modèle.
Et à l’intérieur, c’est mieux?
De nos jours, l’infodivertissement est devenu primordial pour une clientèle de plus en plus connectée. Et à ce chapitre, Mazda n’est pas reconnu pour la convivialité de ses systèmes, mais on sent que le CX-5 pourrait changer la donne. Le nouvel écran tactile central d’une diagonale de 15,6 pouces devient du même coup le plus large jamais offert à bord d’un véhicule de la marque. Et ce qui est encore plus rassurant, c’est la présence de la technologie Google intégrée. Le lien vocal avec le système devrait être résolument plus simple avec ce système.
Quant au design de la planche de bord, les concepteurs Mazda ont opté pour la linéarité cette fois. Au chapitre du confort, le constructeur a bonifié le volume dans le coffre, en plus d’agrandir l’ouverture des portières et l’espace réservé aux jambes, épaules et genoux.
Le seul hic dans cette histoire, c’est qu’il faudra attendre jusqu’au printemps prochain avant de pouvoir mettre la main sur un exemplaire du CX-5 2026.