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Après un hiatus de trois ans, le Jeep Cherokee effectue un retour pour l’année-modèle 2026. Le constructeur américain est conscient de l’importance de ce modèle installé entre le Compass de taille sous-compacte et le Grand Cherokee de taille intermédiaire, et c’est assurément ce qui explique pourquoi le modèle a brillé par son absence dans les trois dernières campagnes. Jeep préparait le retour du Cherokee.
La sixième génération du modèle qui, rappelons-le, remonte jusqu’aux années 70, entend ramener la carrure des premières versions du véhicule utilitaire sport. Le nouveau modèle adopte donc une silhouette simplifiée, mais également des proportions plus étirées que sur le modèle sortant.
À l’avant, la grille à sept fentes fait obligatoirement partie de la formule, mais celle-ci paraît plus discrète, logée sous la ligne du capot, tout le contraire de celle du modèle précédent, qui épousait la forme arrondie du capot. Les blocs optiques sont quant à eux plus traditionnels avec une signature en forme de « U » pour les feux de jour aux diodes électroluminescentes. Les designers ont également donné au Cherokee 2026 une portion inférieure assez robuste à l’avant avec beaucoup de plastique noir.
De profil, le design du Cherokee n’a rien de révolutionnaire avec une fenestration qui s’étire jusqu’au pilier C. Ce dernier est plus large, mais il s’intègre bien avec l’arrière du véhicule. Ici aussi, on retrouve des indices du passé carré du Cherokee, surtout celui de deuxième génération, commercialisé dans les années 80. La lunette arrière est elle aussi simple au possible, elle qui trône par-dessus cette paire de feux rectangulaires. Quant aux diamètres des roues, Jeep s’en tient à trois tailles pour le moment : 17, 18 ou 20 pouces. On imagine que les gros sabots seront réservés aux livrées Overland et Limited, tandis que les Laredo et versions de base auront droit aux plus petites jantes.
Le nouveau venu s’amène en Amérique du Nord au début de 2026, la production étant assurée par l’usine mexicaine de Toluca. On ne sait pas si le Cherokee sera grandement affecté par les mesures tarifaires de l’administration Trump, mais il est clair que l’emplacement de l’usine d’assemblage n’aide pas la cause du VUS Jeep.
Sous le capot, le Cherokee change son approche en délaissant son choix de motorisations au profit d’une seule et unique option, et celle-ci est hybride. Jeep jumelle donc un moteur 4-cylindres turbo de 1,6-litre de cylindrée à une paire de moteurs électriques et une batterie d’une capacité de 1,08 kWh. La boîte de vitesses est une unité à variation continue (CVT), tandis que le véhicule vient d’office avec le rouage intégral. Précisons que le moteur thermique provient du catalogue européen de Stellantis, le bloc qui, à lui seul, développe une puissance de 177 chevaux et un couple optimal de 221 lb-pi. Mais, en additionnant l’apport des moteurs électriques, la puissance grimpe à 210 chevaux et le couple, à 230 lb-pi.
À l’intérieur, l’ambiance rejoint celle des modèles récents de la marque, avec une planche de bord composée d’un écran d’information de 10,25 pouces numérique, tandis que l’écran tactile au centre est plus large avec 12,3 pouces, ce dernier étant compatible avec les fonctions sans fil d’Apple CarPlay et d’Android Auto.
En plus du système UConnect 5 pour propulser l’infodivertissement, le véhicule est équipé de la nouvelle suite de services Connect One. Celle-ci s’étend sur une période de dix ans pour les mises à jour à distance, une application pour appareil intelligent pour le contrôle de plusieurs fonctions du véhicule, les appels SOS automatiques.
Au moment d’écrire ces lignes, Jeep n’avait pas encore divulgué les prix des multiples livrées du modèle, mais en marge de la présentation, les stratèges ont signifié leur intention d’abaisser le prix de tous les modèles de la marque en 2026. Est-ce que le Cherokee fraîchement débarqué aura droit à une stratégie aussi agressive? On verra bien un peu plus tard en 2025, à quelques semaines du lancement officiel du Cherokee 2026.