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Le temps file à une vitesse folle. Nous en avons une preuve patente avec la Mini Cooper. On réalise, en s’intéressant à ce modèle, que son retour sous la gouverne de BMW s’est fait il y a presque 25 ans.
À l’époque, nombreux sont ceux qui croyaient à une mode passagère. En effet, qu’allait-on offrir de nouveau en matière de design au moment de redessiner une voiture au style rétro ?
Eh bien, les sceptiques ont été confondus. Au fil des années, Mini a réussi à moderniser le design de sa Cooper sans la dénaturer. Elle a même donné naissance à une famille de véhicules amusants et uniques.
Et le tout s’est fait autour du pilier, la Cooper. Pour 2025, cette dernière est passée chez l’esthéticienne pour une mise à niveau, une refonte qui va plaire aux propriétaires qui ont vieilli avec elle depuis deux décennies.
Vous allez tout comprendre à la lecture de ce qui suit.
Design 9 / 10
Avec plus de 300 modèles sur le marché, il peut être difficile pour un constructeur de se démarquer. Pour Mini, c’est un jeu d’enfant. Aucun autre véhicule sur la route ne ressemble à un produit de cette division de BMW. Voilà un avantage évident lorsque vient le temps de séduire l’acheteur à la recherche de quelque chose d’unique, de singulier.
Quant à cette Cooper 2025, elle est immédiatement reconnaissable, même si lorsqu’on la compare à une version 2002, les différences sautent aux yeux. Ce qui permet ce repérage, ce sont les signatures classiques de Mini, soit les phares ronds, les porte-à-faux très courts et ces feux rectangulaires disposés à la verticale à l’arrière.
Et ce format lilliputien, évidemment qui, ironiquement, fait qu’on ne peut pas manquer le modèle. Cette Cooper 2025 s’étend sur 3879 mm, est haute de 1431 mm, alors que sa largeur est de 1744 mm. Elle a quand même pris du volume. Il y a 20 ans, ces mêmes dimensions étaient respectivement de 3625 mm, 1408 mm et 1688 mm.
Et la cerise sur le gâteau, c’est qu’on a droit à dix coloris pour la carrosserie, si bien qu’on peut vraiment trouver une couleur qui nous ressemble et non avoir à se contenter de 51 nuances de gris.
Habitabilité 7,5 / 10
Évidemment, avec un modèle plus menu, il faut faire quelques compromis. Si vous n’invitez personne à l’arrière, vous ne serez pas trop affectés alors que l’habitabilité est bonne à l’avant. On trouve des sièges confortables qui épousent bien les formes de nos corps et parce que la Mini est très compacte, tout est à la portée de la main.
À la deuxième rangée, c’est évidemment un peu plus serré, mais un adulte peut très bien s’y tenir et savourer les promenades… à condition qu’elles ne soient pas trop longues. Et la beauté de la chose avec un cabriolet, c’est que pour entrer et sortir de la voiture, c’est une vraie blague… avec le toit ouvert, bien sûr.
LE sacrifice, il est avec le volume du coffre, limité à 160 litres avec le toit replié, 215 litres lorsqu’il est en place. Note intéressante, on y accède en abaissant un hayon, comme avec une camionnette. Malgré tout, il faut voyager léger avec une Mini Cooper décapotable.
Caractéristiques 8 / 10
La Mini Cooper décapotable est livrable de trois façons : en configuration C, S ou JCW (John Cooper Works).
Avec le modèle que nous avions à l’essai, soit la variante S, l’équipement est suffisamment généreux pour qu’on ne manque de rien. À titre d’exemple, le modèle est livré avec les sièges avant chauffants, le démarrage à distance, la recharge sans fil pour cellulaires, des rétroviseurs à atténuation automatique, ainsi qu’une assistance pour le stationnement.
La variante que nous avions à l’essai profitait de l’ensemble Premier (4000 $) qui ajoute des éléments comme une caméra intérieure, un dispositif de départ/arrêt, une caméra à vision panoramique, la navigation à réalité augmentée, ainsi qu’une chaîne audio signée par Harman Kardon.
Franchement, on peut se passer de ce groupe, surtout que l’élément le plus intéressant, la chaîne audio Harman Kardon, n’a pas le même impact lorsque la capote est ouverte, contrairement à un modèle fermé où l’insonorisation nous permet d’apprécier la précision et la qualité sonore.
Un groupe d’options à 2000 $ (Favoured Style) pour l’intérieur ajoute aussi, entre autres choses, le volant chauffant, les sièges sport JCW (John Cooper Works) et le volant sport.
Sécurité 8 / 10
En matière de sécurité, même s’il faut faire des choix dans le cahier d’options pour profiter d’une suite complète, par exemple d’une assistance à la conduite et d’une assistance au stationnement, la dotation de base est intéressante avec la détection des angles morts (avec vibration au volant), l’avertisseur de sortie de voie, l’alerte de collision frontale avec freinage d’urgence automatique, ainsi que le régulateur de vitesse avec fonction de départ et d’arrêt.
Convivialité 7,5 / 10
La Mini Cooper, qu’elle soit en configuration coupée ou décapotable, n’est pas une voiture pratique. Sa convivialité au quotidien dépend des attentes que l’on a envers elle.
L’avantage ici, c’est que c’est une évidence dès que l’on s’intéresse à ce véhicule. On peut être déçu d’un VUS qui ne nous offre pas tout l’espace anticipé ou souhaité. Avec une Cooper décapotable, on ne peut pas être frustré de ce que la voiture n’offre pas. On sait ce que l’on achète avec ce produit.
Avec des attentes réalistes et la bonne idée de ce qu’on acquiert avec une Cooper S cabriolet, on finit par trouver cette voiture bien conviviale, car elle nous permet de vivre une expérience unique.
Puissance 7,5 / 10
La Mini Cooper S est animée par un moteur 4-cylindres turbo de 2,0-litres offrant 201 chevaux et 221 livres-pieds de couple. Ce chiffre est relatif, car pour qu’il prenne tout sens, on doit inclure le poids du véhicule dans la même phrase, soit quelque 1400 kg. C’est assez pour un temps de 6,9 secondes au 0-100 km/h, ce qui est franchement bien suffisant pour les déplacements et aussi pour le plaisir.
Une boîte double embrayage à sept rapports fait lien entre cette mécanique et les roues avant.
Agrément de conduite 7 / 10
L’agrément de conduite d’une Mini Cooper est assurément l’un des critères principaux derrière le choix de ce véhicule. En effet, avec des places arrière plus étriquées et un coffre au volume réduit, pourquoi opter pour ce modèle s’il n’offre pas quelque chose de différent ?
Eh bien, cette différence, c’est toujours le plaisir que l’on ressent au volant. La Mini Cooper est toujours agile et maniable, même si avec les années, son poids a crû, au point où l’on sent qu’elle a vraiment vieilli avec sa clientèle. En 2006, une Cooper S décapotable s’affichait à 1290 kg. En 2025, on parle de 1427 kg, soit 137 kg de plus.
Conséquemment, ça se ressent aussi dans la conduite. L’agilité est peut-être un peu inférieure, mais le confort y a gagné au change. On y revient à la rubrique suivante.
Pour la conduite, en fait, ce qui impressionne peut-être le plus, c’est l’équilibre du modèle.
Confort 8,5 / 10
Si, avec les premières Mini, il fallait oublier la notion de confort telle qu’on la connaît, les choses ont évolué au cours des deux dernières décennies. La Mini demeure agile, on l’a vu, mais ses réglages de suspension font qu’elle est désormais plus agréable à utiliser sur de longs trajets.
Jadis, les pires imperfections de la route pouvaient nous envoyer une décharge électrique directement à la colonne vertébrale. Maintenant, on sautille, sans plus, et l’on poursuit sa route. Les sièges sont aussi aidants, avec un niveau de soutien intéressant et une assise qui est fort accueillante.
On n’est pas assis dans une Série 7, mais on ne peut plus comparer le niveau de confort d’une Mini Cooper à celui d’un go-kart.
Consommation d’essence 8,5 / 10
Ce qui a toujours été agréable avec la Mini, c’est sa consommation de carburant. En raison de son format et de son poids réduit, sa mécanique exige moins d’efforts pour l’extirper de l’inertie, ce qui fait que l’on consomme moins, surtout en ville.
Lors de notre semaine d’essai où les déplacements ont été un mélange de boulevards urbains, de routes de campagne et d’autoroutes, notre moyenne enregistrée a été de 6,6 litres aux 100 kilomètres.
On peut très bien vivre avec ça, considérant le dynamisme et le niveau de performance proposé
Valeur 7,5 / 10
Certains modèles conservent une excellente valeur auprès de pratiquement tous les publics. Un Toyota RAV4, par exemple. Avec une Mini, ce sera aussi très bien, mais il faut considérer que le modèle intéresse une catégorie plus restreinte d’acheteurs.
La différence ne sera donc pas seulement aux livres, mais à la revente, dans la réalité, le jour où vous voudrez vous départir de votre modèle.
Conclusion
La Mini Cooper demeure une création unique sur le marché. Elle ne s’adresse pas à tout le monde, mais le fait qu’elle soit toujours là après plus de 20 ans est le signe qu’elle séduit suffisamment d’acheteurs pour qu’on daigne poursuivre l’aventure chez BMW.
Si vous souhaitez quelque chose d’unique et de différent, le modèle est à considérer. Cependant, en raison des frais d’entretien plus élevés du produit, la location est à considérer.
Côté fiabilité, depuis quelques années, c’est plutôt bien, c’est à souligner.
On ne peut que vous conseiller d’essayer un modèle si vous êtes intrigués. Vous saurez, après quelques minutes au volant, si vous allez faire une folie en retournant à la concession.

