Trouvaille de la semaine : Ferrari Testarossa 1989
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Plus tôt cette semaine, Ferrari a levé le voile sur la nouvelle 849 Testarossa. Cette nouvelle venue équipée d’un moteur V8 biturbo et d’un trio de moteurs électriques offre des performances d’hypervoiture avec plus de 1 000 chevaux sous le pied droit, mais elle revêt aussi une saveur rétro avec l’appellation Testarossa qui effectue un retour sur les flancs d’une voiture de route de la marque au cheval cabré pour l’année-modèle 2026.
Mais, si le fait de devoir attendre encore plusieurs mois avant de mettre la main sur la dernière-née des Ferrari, il y a toujours l’option de viser un exemplaire du passé… et de revivre les belles années de ces voitures immortalisées sur les affiches de chambres de jeunes – ou de moins jeunes – enfants.
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D’ailleurs, une courte recherche dans les pages d’AutoHebdo révèle qu’il y a au moins quatre copies de la Testarossa des années 80, le modèle qui a été distribué de 1984 à 1991. Bien évidemment, le fait qu’il s’agit d’un classique de la marque, mais aussi l’un des designs les plus controversés de la décennie, fait que le prix demandé pour un exemplaire en très bon état surpasse amplement le cap des 100 000 $. En fait, dans le cas qui nous intéresse, notre choix s’est arrêté sur cette livrée de l’année-modèle 1989, ce qui explique la position plus basse des rétroviseurs extérieurs.

En effet, les premières Testarossa avaient des rétroviseurs montés plus haut, ce qui affectait la visibilité latérale et arrière. À partir de 1987, ceux-ci ont été abaissés à une position plus conventionnelle. Un an plus tard, les jantes en étoile à un seul écrou central ont été remplacées par des jantes tenues en place par cinq écrous. Qui plus est, le jeu de pneus était plus conventionnel face aux précédentes semelles.
Il faut l’avouer, cette Testarossa 1989 a piqué notre curiosité encore plus avec cet ensemble de bagages officiel, chacun d’entre eux venant avec un sac de protection. Même la trousse à outils est soigneusement placée dans une bourse en cuir véritable.

Et si on se fie aux photos de l’annonce, il est clair que cette voiture, dont le kilométrage est de seulement 43 000 km (et des poussières), a été entretenue selon les règles de l’art. La carrosserie arborant le célèbre rouge Rosso Corsa semble être tout droit sortie des ateliers de Maranello le mois dernier, tandis que dans l’habitacle, il y a bien quelques signes d’âge sur le cuir couleur crème, mais rien pour effrayer un collectionneur qui en a vu d’autres.
D’ailleurs, un coup d’œil à la disposition de certaines commandes confirme que la Testarossa appartient à une époque lointaine. Le volant dépourvu de tout coussin gonflable, le levier de la boîte de vitesses manuelle à cinq rapports qui est placé au sein de cette grille métallique, toutes les commandes du quotidien à la console centrale et même le frein à main placé à gauche du conducteur, tous ces éléments sont des indices visuels de la période dans laquelle la Testarossa a été façonnée. Et c’est probablement ce que l’amateur de conduite antique recherche.

Derrière les occupants, la Ferrari Testarossa fait confiance à un moteur V12 à plat atmosphérique, l’engin qui livrait la bagatelle de 390 chevaux, le tout étant envoyé à l’essieu arrière bien entendu.
En plus de l’ensemble de bagages Ferrari Testarossa officiel, la voiture a aussi été envoyée chez Ferrari pour un entretien d’envergure, ce qui veut dire que la voiture est prête à reprendre la route, et ce, même s’il y a plus de chances qu’elle aboutisse dans un garage protégé des intempéries.

Donc, si on résume, il y a la Testarossa classique avec son V12 à plat et sa boîte manuelle ou l’hypervoiture qui se vendra assurément deux fois plus cher. Ce nouveau chapitre du modèle oblige toutefois le consommateur à faire preuve de patience et à oublier toute forme de conduite rétro à bord de ce vaisseau spatial hybride rechargeable. Et vous, dans quel camp vous trouvez-vous?

