Le Jeep Gladiator 4xe annulé avant aon arrivée sur le marché
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La division Jeep devait introduire une version 4xe de sa camionnette Gladiator en 2025, mais elle ne le fera pas. C’est du moins ce qui ressort d’un article paru dans les pages d’Automotive News, qui a eu accès à une lettre envoyée aux fournisseurs de la marque américaine. Le Gladiator 4xe serait devenu le troisième modèle hybride rechargeable, après le Wrangler et le Grand Cherokee.
Lancée en 2019, la camionnette de taille intermédiaire, la seule du marché à offrir un modèle à ciel ouvert d’ailleurs, a connu des débuts intéressants, mais les chiffres de ventes n’ont cessé de diminuer après l’engouement des premières saisons. Le même phénomène a été observé tant aux États-Unis qu’au Canada.
Le Gladiator 4xe, qui aurait repris intégralement le groupe motopropulseur des deux autres modèles Jeep à motorisation hybride rechargeable, est le dernier à subir le couperet du groupe Stellantis en Amérique du Nord, après l’annulation de la camionnette Ram 1500 électrique et le retrait de la livrée R/T de la Dodge Charger Daytona électrique.
Les amateurs du camion Jeep peuvent toutefois se réjouir que le constructeur a l’intention d’introduire de nouvelles motorisations sous le capot de son pickup intermédiaire. Il est donc permis de croire que le V8 HEMI de 6,4-litres de cylindrée sera proposé sous le capot du Gladiator et il y a fort à parier que le camion s’appellera Gladiator 392.
Pendant ce temps, en Europe…
Au sein du groupe Stellantis, on compte bien entendu les marque Chrysler, Dodge, Jeep et Ram, mais de l’autre côté de l’océan Atlantique, l’automobile électrique est résolument plus populaire, ce qui explique pourquoi on sent que la technologie évolue plus rapidement sur le vieux continent.
Stellantis, en partenariat avec Saft, une filiale de TotalEnergies, a levé le voile sur un prototype il y a inédit il y a quelques jours à peine. Ce dernier intègre la technologie IBIS (pour Intelligent Battery Integrated System), qui repense l’architecture électrique des véhicules en fusionnant chargeur et onduleur directement dans la batterie. Il y a donc un gain d’espace, une réduction du poids, mais également une maintenance simplifiée.
Le prototype en question, basé sur le Peugeot E-3008, repose sur la plateforme SLTA Medium, profite ainsi de cette fusion du chargeur de l’onduleur au cœur de la batterie, une solution qui « prend en charge à la fois la génération d’un courant alternatif (AC) et d’un courant continu (DC). Autrement dit, ça permet d’alimenter le véhicule ou de transmettre de l’énergie avec le réseau, tout en alimentant la batterie 12 V et les systèmes auxiliaires du véhicule.
Stellantis affirme qu’il y a jusqu’à 10 % d’amélioration de l’efficacité énergétique et jusqu’à 15 % de gain en puissance. Cette nouvelle intégration réduit également le poids du véhicule d’environ 40 kg en plus de libérer de l’espace. Le temps de recharge serait également 15 % plus court, en plus de générer des économies d’énergie. Stellantis indique aussi que cette nouvelle idée faciliterait l’entretien et permettrait d’augmenter les possibilités de réutilisation des batteries après le cycle automobile.
Avec le ralentissement de l’engouement électrique en Amérique du Nord, cette nouvelle devrait être accueillie avec un peu de scepticisme, mais du côté européen, Stellantis aurait l’intention de commercialiser cette solution avant la fin de la décennie, avec des prototypes qui entreront bientôt en service pour mettre à l’épreuve le système.