Trouvaille de la semaine : un coupé Infiniti G35 à boîte manuelle et moins de 40 000 km, ça vous dit?
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Le constructeur Nissan vit des moments difficiles depuis quelques mois. L’absence de modèles hybrides fait mal en ce moment, idem pour l’offensive électrique qui a pris du retard. Quant au reste de la gamme, disons seulement que certains modèles ont mieux vieilli que d’autres. Et c’est encore pire dans le camp Infiniti, la division de luxe du groupe. Avec seulement deux modèles prévus pour 2026 – le QX80 et le QX60 –, la marque n’est plus l’ombre d’elle-même.
Pourtant, il y a vingt ans, Infiniti était en pleine croissance, même qu’elle osait se frotter admirablement aux ténors de l’industrie automobile. La gamme G a connu particulièrement de succès grâce à un comportement équilibré, sportif et dynamique. C’est probablement avec des qualificatifs semblables que Christian Meunier, PDG de Nissan Amériques, lors de son retour à Nashville en janvier dernier, a exprimé son désir de ramener la Q50 au sein de l’alignement d’Infiniti. Il en a même ajouté un peu en déclarant qu’une boîte manuelle était une possibilité.
Mais, revenons à notre trouvaille de la semaine, si vous le voulez bien. Ce coupé G35, avec sa silhouette plus aérodynamique que la berline, était tout aussi amusant à conduire, mais avec un design plus intemporel. Au sommet de la pyramide, cette version à boîte manuelle à six rapports et deux roues motrices seulement a même droit à des freins Brembo pour bonifier la puissance de freinage et un différentiel à glissement limité.
Sous le capot, le vénérable V6 atmosphérique livrait une puissance de 280 chevaux, une cavalerie plus que respectable au début des années 2000. Rappelons que la G partageait son squelette avec la Nissan 350Z de l’époque.
L’annonce parle d’une voiture qui n’a jamais connu l’hiver, ni même un accident ou un incident routier. Et avec 38 000 km seulement au compteur, aucune modification et un seul propriétaire depuis sa sortie de l’usine, cette Infiniti G35 Coupé 2003 est probablement l’une des plus propres au pays.
C’est tout un contraste face aux exemplaires rouillés qui roulent encore leur bosse au Québec. Voyez-vous, l’Infiniti G est réputée pour sa fiabilité, mais pas pour sa durabilité. Un traitement abusif et c’en est (presque) fini de cette belle japonaise, surtout lorsqu’il est question de tout ce calcium qui ce coupé en épave en moins de deux.
Un coup d’œil au coffre, au compartiment moteur ou dans l’habitacle révèle que la voiture a été traitée avec soin. Le cuir des sièges semble immaculé, un commentaire qui s’applique aussi à la planche de bord. Certes, l’écran du système d’infodivertissement est petit et sa pixellisation confirme que la G35 est apparue dans les années 2000, mais de toute manière, l’acheteur de ce coupé 2+2 a probablement l’intention de « conduire » cette sportive. L’expérience numérique est clairement secondaire à bord d’une voiture de cette période.
En revanche, étant donné que la G35 appartient à la catégorie des voitures de luxe, l’équipement à bord est complet avec un toit ouvrant, la climatisation à deux zones ou même la sellerie chauffante à l’avant. Il y a même un lecteur DC et un lecteur cassette (!), en plus de la radio satellite et d’une prise auxiliaire.
Au fil des ans, la G35 a gagné en popularité auprès des amateurs de voitures japonaises de performance. Moins exubérante qu'une 350Z, mais plus luxueuse, plus civilisée et toujours aussi équilibrée, la G35 Coupé est aujourd’hui perçue comme un futur classique. Les exemplaires à faible kilométrage, surtout en version manuelle et non modifiés, deviennent donc très difficiles à trouver.
Dans le marché actuel où les sportives analogiques deviennent des objets de collection, cette Infiniti G35 Coupé 2003 se démarque non seulement par sa rareté, mais surtout par son état de conservation exceptionnel. Et comme le tandem Infiniti Q50/Q60 n’existe plus et que la récente Nissan Z commande une somme plus salée, cette Infiniti G35 Coupé 2003 est presque une aubaine à moins de 25 000 $.