Trouvaille de la semaine : Jeep Wagoneer 1989
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Plus tôt ce mois-ci, nous avons appris que le Jeep Wagoneer tirait sa révérence après l’année-modèle 2025. Le gros utilitaire pleine grandeur demeure au menu pour 2026, mais seule la version plus cossue Grand Wagoneer reste.
S’il est déjà acquis que très peu de gens se souviendront de cette génération moderne du Jeep Wagoneer – à cause de sa très faible diffusion –, celle commercialisée durant les années 80 jusqu’au début des années 90 est devenue un objet de convoitise de nos jours. D’ailleurs, le Jeep Cherokee sur lequel ce Wagoneer était basé fait toujours l’objet d’un culte auprès des adeptes de la marque. Mais, cette version endimanchée facilement reconnaissable par ses flancs en similibois l’est davantage, ne serait-ce que parce que le modèle est très rare plus de trente ans après le début de sa commercialisation en Amérique du Nord.
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Et si l’autre Wagoneer moderne – celui suivi du « S » – ne vous dit rien, ni même le Wagoneer ou le Grand Wagoneer en service depuis trois ans à peine, eh bien, il y a ce modèle datant de 1989 vendu environ la moitié du PDSF d’un Jeep Grand Wagoneer 2026. Comme le dit l’annonce, le prix demandé de 32 900 $ est en dollars américains, ce qui équivaut à un peu plus de 46 000 $ canadiens, avec le taux de change en date du 16 octobre.
Une très jolie somme, me direz-vous, mais un Jeep Wagoneer avec un kilométrage d’un peu plus de 83 000 km et dans un état aussi immaculé est simplement impossible à trouver de nos jours. D’ailleurs, cette combinaison de couleur Bleu Baltique foncé métallique est l’une des plus jolies de l’époque lorsque combinée avec les fausses boiseries latérales. Et comme l’habitacle fait contraste avec ses teintes de beige et de simibois, l’effet est tout sauf monotone.
Les plus curieux auront déjà remarqué qu’il s’agit d’une livrée Limited, la plus désirable de la gamme à l’époque. Conservé par seulement deux propriétaires depuis sa sortie de l’usine, il s’accompagne d’un dossier d’entretien complet et détaillé, retraçant avec précision chacune de ses interventions.
D’un simple coup d’œil, on comprend que ce Wagoneer a été choyé. La carrosserie scintille, le chrome encadrant la calandre et les vitrages affiche encore sa brillance d’origine, et les panneaux imitation bois ont conservé toute leur fraîcheur — un détail souvent terni par le temps, mais ici superbement préservé.
L’absence totale de corrosion mérite d’être soulignée : un atout rarissime pour un véhicule de cette génération, surtout sur des Jeep datant des années 80. Même les jantes d’origine sont enveloppées par des pneus à bandes latérales blanches, une subtilité qui se retrouvait parfois sur les véhicules plus équipés à l’époque.
À bord, le temps semble s’être arrêté. Le cuir beige conserve sa souplesse et son aspect riche, les boiseries et les plastiques montrent très peu de marques d’usure, et l’ensemble respire le soin et la passion du propriétaire. Tous les accessoires d’origine sont présents, des livrets de bord jusqu’à la roue de secours encore en place.
Sous le capot, on retrouve le fameux moteur 6-cylindres en ligne atmosphérique de 4,0-litres de cylindrée, un bloc dont les origines remontent à la division AMC que Jeep a racheté deux ans plus tôt (en 1987). Reconnu pour sa fiabilité et sa durabilité, le 6-cylindres fait équipe avec une boîte de vitesses automatique à quatre rapports et apparemment, le groupe motopropulseur fonctionnerait à merveille.
Reste maintenant à justifier une telle dépense, mais dans un contexte favorable, ce vieux Wagoneer, qui profite même d’un moteur 6-en-ligne plus gros que son équivalent moderne, ne peut que continuer à gagner en valeur. Et si vous osez le conduire dans la rue, attendez-vous à recevoir une série de pouces en l’air de la part des autres automobilistes.