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À l’occasion de son dixième anniversaire, la marque Genesis a tenu à officialiser l’arrivée de son tout premier véhicule issu de la division sportive Magma avec éclat. Sans surprise, c’est le GV60 qui hérite des ajustements apportés par les ingénieurs affectés à ce nouveau projet riche en adrénaline.

Le nouveau bolide s’inspire directement du concept dévoilé en 2024. Face au GV60 « régulier », le GV60 Magma voit sa hauteur de caisse abaissée de 20 mm, en plus d’accepter des ailes élargies pour mieux dissimuler les pneus haute performance montés sur des jantes exclusives de 21 pouces. Aux deux extrémités, la variante de performance se distingue aussi par un faciès plus agressif et un postérieur muni d’un diffuseur fonctionnel. Impossible à manquer, cet aileron distinctif est monté sur le bout du coffre.
Les designers misent aussi sur une ambiance monochrome à l’extérieur, laissant plus de place aux autres détails peints en noir lustré. Dans l’habitacle, le multisegment électrique est équipé de ceintures assorties avec des surpiqûres orange et gris.

Mais, ce qui importe surtout ici, c’est le niveau de performance de ce multisegment cousin du Hyundai Ioniq 5 N. Avec 609 chevaux et 546 lb-pi de couple (ou 650 chevaux et 583 lb-pi en mode Boost), le GV60 Magma s’annonce comme l’un des modèles les plus performants du groupe Hyundai. La division de luxe annonce un 0-200 km/h expédié en 10,9 secondes grâce au système de départ arrêté, tandis que la vitesse de pointe atteint 264 km/h.
Mais, pour résister à cette forte injection de puissance, le véhicule se doit d’être révisé à d’autres niveaux, notamment la suspension et les freins qui sont dorénavant équipés d’étriers monoblocs et de disques plus imposants à l’avant.

Et en ce qui a trait à la suspension, celle-ci a été optimisée grâce à un recalibrage du centre de roulis et à un raffinement de la géométrie. Il intègre également les systèmes de suspension à contrôle électronique (ECS) et de gestion de fin de course. Notons aussi la présence de trois modes de conduite : Sprint, GT et Mon mode.
Mais, ce n’est pas tout, car il y a aussi le mode Magma qui redessine la planche de bord numérique autour de trois cadrans mettant en avant la température des composants, la vitesse et la force G. L’affichage tête haute adopte une présentation simplifiée, mais efficace. Notons aussi des « changements de rapports » virtuels avec une sonorité rappelant les motorisations thermiques, un stratagème justement déjà aperçu à bord de l’étonnante Hyundai Ioniq 5 N. Le mode Drift (ou Dérapage contrôlé dans la langue de Molière) autorise comme son nom l’indique des dérapages grâce à la répartition de puissance et gestion du différentiel. Finalement, le contrôle de la batterie haute performance optimise la température de celle-ci selon la discipline envisagée : en piste ou en accélération.
Magma GT : un aperçu de la future voiture phare?
Si le dévoilement de ce GV60 Magma était à prévoir, celui de ce concept Magma GT est une belle surprise pour les amateurs de supervoitures. Cette superbe exotique venue de la Corée du Sud est conçue autour de l’idée de « performance sans effort » inspirée du sport automobile.

« Le concept Magma GT représente l’apogée de notre vision de la performance », explique Luc Donckerwolke, président et directeur de la création de Genesis. « Ce n’est pas un véhicule défini par la brutalité ou la vitesse brute, mais par l’équilibre. Un modèle qui semble instinctivement connecté à son conducteur, imperturbable sous pression, et réglé avec une précision telle que chaque composant n’a qu’un objectif : rendre la performance naturelle. »

Dès le premier coup d’œil, on remarque le capot très bas et ce toit fuyant, ce qui rappelle la catégorie prototype de la série Endurance, comme aux 24 Heures du Mans par exemple. Les ailes arrière larges et musclées et cette cabine en forme de queue de bateau, rétrécie vers l’arrière autrement dit, accentuent la posture basse et large du bolide. À l’avant, des canards sont intégrés aux phares, une signature visuelle aussi agressive qu’inhabituelle pour Genesis. Derrière, on retrouve également cette signature lumineuse à deux bandes.

One ne connaît pas encore la nature du groupe motopropulseur monté derrière, mais on devine qu’un bloc thermique fait partie de l’équation, notamment parce qu’il y a cette large entrée d’air à l’avant et sur les ailes arrière. Si la voiture était entièrement électrique, ces ouvertures seraient probablement absentes. Pour l’instant, on ne connaît pas les intentions de Genesis, mais comme la voiture semble très proche d’un modèle approuvé pour la production, on est droit de s’attendre à une annonce de la part de la marque qui repart de plus belle pour une autre décennie, sa deuxième dans l’arène impardonnable de l’industrie automobile.


