Trouvaille de la semaine : Nissan 300ZX Turbo 50e anniversaire 1984
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De nos jours, la voiture sport n’est plus ce qu’elle a déjà été. Plusieurs modèles ont disparu du paysage automobile au profit des VUS et autres multisegments plus en vogue en 2025. Mais, ça n’empêche pas la haute direction de certaines divisions automobiles de poursuivre cette tradition de la voiture sport, celle qui est plus susceptible (que n’importe quel autre type de véhicule) de procurer des sensations fortes à celui ou celle qui tient le volant.

Même Nissan, une marque qui vit actuellement une période plus creuse de sa glorieuse histoire, offre toujours la Nissan Z, la digne descendante de la 240Z dévoilée en 1969. L’ennui avec la plus récente cuvée, c’est qu’elle a vu son prix d’entrée gonfler de manière exponentielle depuis le changement de génération.
En effet, le constructeur s’est immiscé dans le créneau très compétitif des coupés sport abordables avec l’ancienne 370Z avec un PDSF qui tournait aux alentours des 30 000 $. En 2025, il est impossible de sortir d’un concessionnaire Nissan sans avoir déboursé plus de 60 000 $, lorsqu’on tient en compte les frais en sus et les taxes en vigueur. Vous en voulez plus? Pour repartir au volant d’une livrée Performance – la plus musclée de la gamme si on exclut la Z Nismo –, il faut prévoir plus de 70 000 $.

Ça tombe bien, car notre plus récente trouvaille AutoHebdo se vend – roulement de tambour s’il vous plaît – pour la « modique » somme de 74 995 $.
Oui, vous avez bien lu, cette superbe Nissan 300ZX Turbo 50e anniversaire de l’année-modèle 1984 commande un prix presque à niveau avec celui de la Nissan Z Nismo 2025. C’est beaucoup d’argent, il faut l’avouer. Mais, c’est ce qui arrive quand on se retrouve devant un modèle plus ancien dont l’odomètre n’affiche que 31 200 km. Et comme si ce n’était pas assez, la voiture en question est équipée de la plus désirable boîte de vitesses manuelle à cinq rapports.

C’est en 1984 que Nissan introduit une toute nouvelle génération de la Z (nom de code Z31) et pour souligner l’anniversaire de la marque, les stratèges décident de greffer une édition spéciale commémorative : la 300ZX 50e Anniversaire. L’édition spéciale s’habillait d’une carrosserie deux tons avec les bas de caisse peints en noir avec la mention T-U-R-B-O en lettres dorées à la base de la portière. La portion intérieure des jantes était également dorée, idem pour d’autres détails extérieurs, sans oublier les écussons spécifiques.

La troisième génération de la Z a non seulement vu sa nomenclature changer quelque peu, passant de 280ZX à 300ZX, mais c’est également sous le capot que la 300ZX Z31 attire autant l’attention. En effet, après quinze ans de règne du moteur 6-cylindres en ligne, Nissan adopte enfin un moteur V6. Mais, puisqu’il s’agit de la plus désirable des Z cette année-là, le V6 est même gavé par un turbocompresseur, ce qui pousse la puissance à 200 chevaux, contre 160 pour le même V6 en version atmosphérique.
À l’époque, la 300ZX Turbo est capable de rivaliser avec les Chevrolet Camaro Z28, Ford Mustang GT, Pontiac Firebird Trans Am, Porsche 944 et BMW Série 6 de ce monde.

La Z31 reflète son époque sans retenue avec ses lignes angulaires, ses surfaces vitrées généreuses, ses phares escamotables et son hayon arrière en verre. Et que dire de ces contours d’ailes arrière élargies, un beau clin d’œil au succès de Nissan en sport motorisé, ou ce toit en T?
Qu’en est-il de cette copie du coupé sport? Disons seulement que les photos parlent d’elles-mêmes. La voiture est dans un état impressionnant après autant d’années. Les plus sévères rétorqueront qu’un lavage en bonne et due forme a été nécessaire pour arriver à présenter cette belle des années 80, mais clairement, les premiers propriétaires ont pris un soin méticuleux de la sportive anniversaire.
Le prix est peut-être salé, mais cette 300ZX Turbo 1984 est unique sur le marché canadien à l‘heure actuelle et saura satisfaire les plus nostalgiques d’entre nous avec cet habitacle avec sa radio cassette, ses multiples boutons, les deux cadrans circulaires au centre et cette jauge d’information numérique.

