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Avec le ralentissement électrique, toute l’industrie s’affaire à revoir sa stratégie à court et moyen terme. C’est le cas notamment du côté de Mercedes-Benz qui, rappelons-le, avait pris le pari de séparer quelques-uns de ses véhicules électriques de sa gamme plus classique, encore propulsée par des motorisations thermiques ou hybrides.
Pour l’année-modèle 2027, l’utilitaire GLB de la marque à l’étoile d’argent change sa formule en intégrant des variantes électriques à même son alignement de modèles. L’EQB n’est plus, mais il revit en quelque sorte sous la bannière GLB. Au Canada, c’est d’ailleurs le penchant électrique qui sera priorisé, car l’aile canadienne a prévu deux versions 100 % électriques et une à motorisation hybride.

À ce chapitre, la variante GLB 250 4Matic adopte un tout nouveau 4-cylindres turbo de 1,5-litre de cylindrée qui travaille de concert avec un moteur électrique, le tout orchestré par une boîte à triple embrayage. Ses deux premiers embrayages fonctionnent comme sur les boîtes robotisées classiques, mais le troisième permet de désaccoupler totalement le moteur à essence, offrant ainsi de courts moments de conduite 100 % électrique. Sans surprise, ceux-ci seront très courts, car la capacité de la batterie n’est que de 1,3 kWh. Le groupe motopropulseur demeure dans le ton avec une puissance totale de 228 chevaux.

Les versions électriques en font un peu plus sous le pied droit. Le GLB250+ EQ se contente d’une motricité à deux roues motrices arrière, l’engin qui fournit une puissance de 268 chevaux, tandis que l’option GLB350 EQ 4Matic a droit à un second moteur (logé sur l’essieu avant), ce qui fait bondir la puissance à 348 chevaux, en plus de conférer un multisegment une motricité accrue.
Les deux déclinaisons sont munies d’une batterie de 85 kWh accompagnée d’une architecture 800 volts. Résultat : le GLB électrique est capable de supporter des recharges rapides jusqu’à 320 kW, et ce, à partir d’une borne 800V. Malheureusement, le passage à une borne de 400 volts a une incidence sur la vitesse de recharge, qui n’est que de 100 kW.

Pour le moment, l’autonomie estimée par la méthode de calcul WLTP est de 631 km avec la variante à deux roues motrices. On peut donc s’attendre à des chiffres d’autonomie sous la barre des 600 km pour le continent nord-américain, les normes étant plus strictes de ce côté-ci de l’Atlantique.
Malgré le fait qu’il partage sa plateforme avec la berline-coupé CLA, le nouveau GLB conserve sa capacité à accueillir jusqu’à sept passagers, mais il est préférable de s’en tenir à cinq dans le meilleur des cas. Les deux places au troisième rang sont symboliques. Le coffre affiche entre 480 et 540 litres selon la configuration retenue.

Le GLB 2027 voit toutefois son empattement s’allonger de 6 cm au passage, tandis que la longueur hors tout gagne 10 cm. Là où le GLB brille, c’est avec sa forme carrée, ce qui laisse cette impression de grandeur, malgré la plateforme conçue pour un véhicule compacte.
Sans surprise, le GLB hérite de cette planche de bord déjà intégrée à la nouvelle CLA. On retrouve l’instrumentation numérique de 10,25 pouces, flanquée de deux écrans de 14 pouces au centre et devant le passager. Celui du passager est une option, comme c’est souvent le cas avec ces affichages d’ordre secondaire. Il y a tout de même du nouveau avec le super ordinateur MB.OS qui est désormais compatible avec les mises à jour à distance. Qui plus est, il autorise aussi du contenu vidéo sur l’écran du passager.
Le design é
Il reste encore plusieurs détails à confirmer, comme la date de commercialisation, mais ne retenez surtout pas votre souffle, car le constructeur s’attend à le voir débarquer quelque part vers la fin de 2026, en tant que modèle 2027 comme prévu.

