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Les tarifs douaniers continuent de chambouler les plans des entreprises canadiennes. Chez Volvo Canada par exemple, le multisegment EX90, assemblé en Caroline du Sud, ne fera pas partie de la gamme 2026.
L’application des tarifs douaniers canadiens de 25 % en réponse aux tarifs douaniers américains de 25 % sur tous les véhicules assemblés au Canada est en cause ici. L’EX90 était le seul véhicule produit aux États-Unis qui était commercialisé depuis l’entrée en vigueur de ces mesures douanières entre les deux pays. Il faut également mentionner que le gros véhicule demeurait un véhicule très niché, notamment parce qu’il était entièrement électrique, mais aussi parce qu’il était assez dispendieux à l’achat avec un PDSF avoisinant les 115 000 $.

Disons que son impact sur les chiffres de ventes était minimal, contrairement à d’autres modèles plus courus par la clientèle comme le XC40 ou le XC60, par exemple. Tous les autres modèles Volvo sont assemblés en Chine ou en Suède, deux nations qui ne sont pas assujetties à des tarifs douaniers en ce qui a trait à l’automobile.
Notre essai détaillé du Volvo EX90 2025 ici.
L’EX90 se joint à une liste déjà chargée de véhicules assemblés aux États-Unis qui ne traversent plus la frontière : Mazda CX-50, Nissan Pathfinder, Nissan Murano, Nissan Frontier, Hyundai Santa Cruz et la liste risque de s’allonger.

Le passage du plus grand véhicule électrique de Volvo au Canada n’aura été que de très courte durée, avec des ventes timides. Le déclin de l’engouement pour l’automobile électrique est également en cause ici, mais avec l’application des tarifs canadiens, l’EX90 aurait été difficile à vendre dans un marché déjà saturé dans le camp des multisegments électriques de luxe.


